La roue de la réparation : apprendre plutôt qu’être puni.e
Quand un comportement pose problème en classe, la réaction la plus spontanée et commune est souvent la punition. Pourtant, punir n’enseigne ni comment faire autrement, ni comment réparer le lien abîmé. La roue de la réparation propose une autre voie : éducative, structurante et profondément respectueuse de l’enfant.
La réparation ne consiste pas à excuser un comportement. Elle consiste à en comprendre l’impact, à reconnaître le besoin sous-jacent, et à agir pour restaurer le lien ou la situation. Là où la punition provoque souvent honte, opposition ou repli, la réparation soutient la responsabilisation et l’autorégulation.
Les recherches en sciences de l’éducation et en neurosciences affectives montrent que l’enfant apprend mieux lorsqu’il se sent en sécurité et lorsqu’il comprend le sens de ce qu’il vit.
La roue de la réparation s’inscrit pleinement dans cette logique : elle transforme une transgression en apprentissage social et émotionnel.
Concrètement, elle aide l’élève à se poser des questions essentielles :
Qu’est-ce qui s’est passé ?
Qui a été impacté ?
Que puis-je faire pour réparer ?
Ainsi, l’élève ne subit pas une sanction extérieure, mais développe progressivement une régulation interne. Il apprend à réparer plutôt qu’à éviter, à réfléchir plutôt qu’à se défendre, à faire partie du groupe plutôt qu’à en être exclu.
Utiliser la roue de la réparation en classe, c’est faire le choix d’une éducation qui fait grandir, qui protège la relation enseignant–élève et qui construit un climat de confiance durable.
Parce qu’à l’école, comme dans la vie, on apprend bien plus en réparant qu’en étant puni.e.
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