APPRENTISSAGEBIEN-ÊTREBIENVEILLANCE

10 méthodes pour réduire le stress à l’école

Le stress dit « négatif » est un frein à l’apprentissage. Fort heureusement, il existe des pratiques éducatives qui réduisent ses effets et contribuent plus généralement au bien-être des enfants.

En voici 10 :

 

LA SOPHROLOGIE 

Dans ces écoles de Haute-Garonne, la sophrologie est progressivement intégrée dans les emplois du temps des élèves du lycée à la maternelle.

Elle s’impose comme une soupape possible pour diminuer le stress et les angoisses des enfants.

Envie de tester :

 

LES MASSAGES

Outre les effets anti-stress et relaxants, le massage en pleine conscience permet d’offrir une expérience altruiste et bienveillante aux enfants, développant ainsi le respect mutuel, la confiance et la cohésion de groupe.

De plus, le bien-être qui en découle est un booster d’apprentissage.

Voici quelques expériences à tester en classe (mais aussi à la maison) avec notamment la méthode Misa (voir la première vidéo).

 

LA MÉDITATION

A l’école primaire du Coteau à Vaucresson (92), des enfants suivent un atelier hebdomadaire de méditation sous la houlette d’Alexandra Palao, leur institutrice.

En France, de plus en plus d’enseignants adoptent des pratiques de pleine conscience en proposant aux enfants des activités simples comme la respiration, la gratitude, l’attention aux sensations ou encore la météo des émotions. Il en résulte moins de stress et de violence, plus de tolérance et d’empathie et des aptitudes intellectuelles accrues (le cerveau déteste le stress).

Envie de tester ?

LES ENCOURAGEMENTS

Face à un enfant découragé et stressé dans une phase d’apprentissage (à l’école ou ailleurs), nous, parents et enseignants  pouvons l’aider à cultiver l’optimisme, retrouver confiance en ses capacités et à se remotiver, je vous invite à tester ces quelques phrases.

  1. « J’aime te voir apprendre »
    Si nous aidons les enfants à créer une image mentale d’eux-mêmes comme des apprenants, ils adopteront les comportements correspondants qui consistent à considérer l’école (et la vie en général) comme une source de savoir à leur disposition. Cela mettra aussi l’accent sur leur capacité d’apprendre, même si cela prend du temps. Autre point et non des moindres, cette phrase implique que nous sommes attentifs à ce que notre enfant entreprend.
  2. « Te souviens-tu comment tu as appris à faire les additions/ à tenir en équilibre sur un vélo/ à mémoriser ta dernière poésie. »
    Rappeler des souvenirs associés à un sentiment de fierté pour le travail accompli après un processus d’apprentissage (efforts, concentration,…) est motivant pour l’enfant. Il va ainsi changer d’humeur et croire de nouveau en lui tout en se remémorant ce qu’il a fait pour y arriver. Le processus d’apprentissage comprend aussi les erreurs de parcours qui sont des chances/opportunités de progresser.
  3. « Ton cerveau apprend chaque seconde »
    Décrire comment les neurones se relient entre eux et comment les liaisons se renforcent en s’entrainant à telle ou telle tâche contribue à l’élaboration d’une solide confiance en soi et invite à considérer le cerveau comme un allié.
  4. « Les difficultés sont des défis »
    Le mot « défi » est important dans le lexique de la motivation. Une difficulté peut induire une notion de « danger » et augmente le stress négatif. À l’inverse, un défi (ou challenge) évoque une étape motivante à franchir en transformant l’énergie du stress en carburant pour avancer (le stress est alors positif pour le coup).
  5. « Tu peux demander de l’aide »
    Demander de l’aide fait partie des outils pour progresser. On ne peut pas tout savoir ou tout comprendre d’un coup. Les connaissances s’acquièrent aussi par les interactions humaines. De plus, l’aide fonctionne dans les deux sens : on m’aide et j’aide. Cette double vision permet de cerner le caractère valorisant de la transmission de connaissances.
  6. « Commence par ce que tu sais » « Appuie-toi sur tes acquis »
    Cette phrase implique que l’enfant ne part jamais de 0. Il a déjà un socle de connaissances. Il peut donc s’y appuyer et découvrir qu’il n’est pas en terrain inconnu mais que le début d’un chemin lui est accessible. Il suggère aussi qu’on avance pas à pas et en décomposant chaque problème en petites questions. Une montagne se déplace pierre après pierre. ????
  7. « Que dirais-tu à un(e) très bon(ne) ami(e) pour l’aider ? »
    Quand le stress et l’émotion sont trop forts, mieux vaut prendre de la distance. Cette phrase aide à se dissocier et à changer de perspective en passant du « je » au « il » (pour revenir après sur le « je » avec une approche plus rationnelle et créative). Elle réveille aussi les instincts altruistes (je pourrais aider quand j’aurai compris)
  8. « Dès que tu auras compris, tu pourras te concentrer sur le sujet qui te passionne » »J’aimerais beaucoup que tu m’expliques quand tu auras compris »
    « Dès que » est une expression optimiste. Elle fait penser à l’enfant que nous croyons en lui et que nous avons confiance en sa réussite pour ce qu’il est en train de faire. Elle permet aussi de se fixer un objectif positif après une tâche un peu moins plaisante.
  9. « Tu n’as pas réussi pour le moment »
    « Pour le moment », une autre expression magique qui donne de l’espoir et de la motivation.

 

L’EMPATHIE

Peut-on apprendre l’empathie à l’école ? Si oui, est-ce que cela peut changer la société de demain ? Plusieurs écoles primaires de Suisse romande misent sur l’enseignement de l’empathie pour améliorer l’ambiance dans les classes et permettre aux enfants de mettre des mots sur leurs émotions.

Regardez ce magnifique reportage, c’est une immense source d’inspiration avec de nombreuses idées d’activités pour développer l’empathie en classe et à la maison.

 

LA BIENVEILLANCE

Les écoliers de 91 écoles primaires de Vancouver ont intégré à leur routine quotidienne une séance de relaxation et des actes de gentillesse. Ils apprennent ainsi à gérer leur stress et leurs angoisses. Cela a des répercussions sur leur réussite scolaire, comme l’explique Geneviève Milord.

J’adore !

Envie de tester ?

Voici le jeu du bienveilleur invisible :

En début de semaine, chaque élève se voit attribuer le nom d’un de ses camarades de classe dans une enveloppe mystère.

Le but est de veiller discrètement sur l’élève désigné. Discrètement car il ne faut pas être démasqué ! Il est donc possible de brouiller les pistes en apportant son aide à d’autres élèves que celui qui apparait dans l’enveloppe. ????

À la fin de la semaine, chaque élève doit proposer le nom de son supposé ange-gardien.

Chacun peut alors raconter quelles stratégies ont été utilisées pour passer inaperçu, les émotions ressenties, les expériences vécues, pourquoi telle personne a été désignée,… Cela permet ainsi d’exprimer de la gratitude pour clore le jeu en guise de cerise sur le gâteau ! ????

Ce jeu révèle les élans altruistes des enfants et leur fait prendre conscience de la présence de ce potentiel en chacun d’eux, pour peu qu’on y attache de l’attention et que cela devienne une intention positive chaque jour ! Faire le bien ensemble,  c’est magique !

 

Source : « Je crois en toi » 

 

LE JEU

« Le jeu est le meilleur dispositif d’apprentissage jamais inventé ». C’est ainsi que s’exprime André Stern.

Il évoque le fait de « vivre et revivre dans la sécurité de la simulation ».

Pour illustrer ses propos, regardez la suite de la video avec un professeur d’anglais qui incarne le plaisir de vivre et d’apprendre en s’amusant ! Son secret : écouter la joie des enfants. Evident ?

 

BOUGER

Quelle que soit la météo, les élèves de cette école primaire de Sherbrooke (Canada) font 20 minutes d’activité physique avant d’entrer en classe dans le cadre du programme « Je Bouge ». Résultat : l’apprentissage est grandement facilité.

Etonnant ? Pas vraiment. Les neurosciences ont prouvé les bénéfices d’une activité physique quotidienne sur le fonctionnement du cerveau et le bien-être général. C’est vrai pour les adultes, et encore plus pour les enfants qui ont besoin de bouger.

Autre initiative, toujours au Canada, des vélos-pupitres ont été mis en place pour les jeunes hyperactifs dans l’école primaire des Cèdres (Laval, Québec).

«Il y a au moins 10 % des élèves qui ont besoin de bouger en classe, que ce soit à cause d’un déficit d’attention ou pour d’autres raisons», affirme Mario Leroux, orthopédagogue. (source)

 

photo vélo-pupitre
PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, PIERRE-PAUL POULIN

 

LA MUSIQUE

Dans cette école parisienne, les jeunes élèves commencent la journée en musique en chantant des chansons en français mais aussi en anglais ! Le chant, la danse ou l’écoute d’une musique calme a des vertus apaisantes.

 

L’HUMOUR

M. Korchia, professeur des écoles à l’École Primaire Charles Péguy, utilise un outil orginal pour enseigner l’anglais à ses élèves de CP. Une simple perruque enfilée derrière son bureau et il laisse sa place à Simon. Les enfants adorent ça !


 

 

Source : Eduscol


En savoir plus sur Ecole Positive

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.