Dans le cerveau de l’élève
Pour apprendre, le cerveau a besoin d’être disponible.
Or, cette disponibilité dépend en grande partie d’une hormone : le cortisol, souvent appelée hormone du stress.
Le cortisol n’est pas mauvais en soi.
À dose modérée, il aide à rester vigilant et mobilisé.
Mais lorsque le stress devient trop intense ou prolongé, le taux de cortisol augmente… et le cerveau apprend moins bien.
Ce que fait un taux de cortisol élevé dans le cerveau
Les recherches en neurosciences montrent qu’un taux élevé de cortisol perturbe plusieurs fonctions essentielles à l’apprentissage :
- l’attention
- la mémoire de travail
- la mémorisation à long terme
- la flexibilité cognitive
Le cerveau passe alors en mode survie plutôt qu’en mode apprentissage.
Il cherche à se protéger et plus à comprendre.
Un cerveau calme apprend mieux
Lorsque le stress est faible ou régulé, le taux de cortisol reste bas ou modéré.
Dans cet état :
- le cerveau est plus réceptif
- les connexions neuronales se renforcent plus facilement
- l’élève peut essayer, se tromper, ajuster
C’est ce que montrent notamment les travaux du Center on the Developing Child (Université Harvard) et de l’OCDE : un environnement sécurisant et bienveillant soutient la régulation du stress et favorise les apprentissages.
Ce que cela implique à l’école
Apprendre n’est pas seulement une affaire de méthode ou de niveau.
C’est aussi une affaire de climat émotionnel.
Un élève qui se sent :
- respecté,
- encouragé,
- en sécurité face à l’erreur,
a plus de chances d’avoir un cerveau disponible pour apprendre.
À l’inverse, un climat de peur, de pression ou de comparaison permanente entretient un stress chronique, peu compatible avec les apprentissages durables.
Ainsi, Un cerveau calme apprend mieux qu’un cerveau stressé.
Travailler sur la réduction du stress à l’école, ce n’est pas “moins travailler”.
C’est donner au cerveau les conditions biologiques nécessaires pour apprendre.
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